Ecran noir: Le projet du Palais Maxime pour un audio visuel public temporaire
Bien que le Conseil d’Etat (STE) ait ordonné lundi soir la réouverture immédiate des antennes, le gouvernement grec continue d’ignorer pour le deuxième jour de suite le jugement du Conseil d’Etat pourtant exécutable immédiatement et les écrans de la télévision publique grecque restent noirs.
Les présidents de l’Union des rédacteurs des quotidiens d’Athènes (ESIEA), Dimitris Trimis, l’Union des rédacteurs des magazines et de la presse électronique (ESPIT), Thémis Bérédimas et de l’Union des techniciens de la radio hellénique (ETER), Yannis Kamarinopoulos ; ont déposé une plainte auprès du Procureur de poursuite pénale contre les ministres des Finances, Yannis Stournaras, et de la Presse, Simos Kedikoglou, pour refus d’appliquer la décision du Conseil d’Etat (STE).
Selon le journaliste de NET Yannis Troupis, au Palais Maxime les concertations entre les collaborateurs du Premier ministre se succèdent fiévreusement pour mettre sur pied des propositions pour le jour d’après et la version temporaire de l’audiovisuel public grec.
Les propositions alternatives parlent d’un programme allégé d’informations avec un personnel de 40 à 800 personnes. Le nombre d’employés dépendra de l’étendue du programme qui sera finalement établi et certains salariés de l’ERT seront réembauchés.
Concernant la question des salariés de l’ERT, la journaliste de NET Anna Kandyli a précisé que l’audiovisuel public ERT avait été supprimé par le décret gouvernemental et que par conséquent les salariés étaient considérés comme licenciés.
Mais dès l’instant qu’aucun document leur signifiant leur licenciement et le montant des indemnités de licenciement ne leur a été adressé ils doivent rester à leurs postes de travail.