Les annonces sont attendues, même dans la journée. Quant à la question ERT, Antonis Samaras, dans une interview aujournal "To Vima", admet enfin que ERT a été sacrifié comme Ifigeneia à l'autel des demandes de la Troïka.

Temps pour les annonces sur ces questions est un compte à rebours, que les marges pour les procédures devant etant conclus sont plutôt étroites, étant donné que le premier ministre doit partir mercredi pour Bruxelles, afin de participer à la Conférence au sommet.

D’ après les informations les deux dirigeants ont tenu deux réunions pendant le week-end, dans lesquels ils ont conclu au sujet des ministères que chaque partie prendra, tandis qu'un dernier tête-à-tête aujourd'hui n'est pas exclu, avant les annonces finales.


En ce qui concerne l’ onomatologie, les informations jusqu'à présent disent que M. Venizelos va prendre un poste dans le nouveau gouvernement, celui du gouvernement vice-président, et peut-être aussi le ministère de l'Extérieur.

En général, le PASOK devrait être renforcé dans le nouveau cabinet, possédant jusqu'à 30% des postes, avec 15 ministres et vice-ministres, tandis que la participation des technocrates du secteur de la modernisation est envisagée, comme secrétaires généraux.

En outre, les ministères de haute fonctionnalité sont censés être divisés: le ministère du Développement et des Infrastructures et le ministère de l'Éducation et de la civilisation.

Toujours selon les mêmes informations, les procédures aujourd'hui visent à conclure la question du remaniement gouvernemental pour arriver a la cérémonie d'inauguration qui aura lieu le mardi matin.

Nous sommes restés debout et nous continuons avec la nouvelle décision, a déclaré Antonis Samaras au journal "Sunday Vima", en disant qu'il est agacé par l'attitude de Kouvelis et il a caractérisé Evangelos Venizelos "un partenaire pleinement responsable».

"Nous n'allons pas se tromper encore une fois, nous devons apprendre à communiquer» dit-il.

Se référant à la fermeture de l'ERT, il a parlé d'un choix conscient, a admis que cela s'est passé pour les 2.000 licenciements que la troïka a voulu être couvert et a insisté sur ses déclarations précédentes sur l'opacité et le gaspillage dans l'entreprise.

A propos du "écran noir", il a déclaré que ce n'était pas un choix du gouvernement, mais "c'est arrivé parce que les employés de l'ERT ont occupé le bâtiment et ont continué illégalement la radiodiffusion».
 
Mais DIMAR, en son nom, insiste sur le fait que l'ERT aurait été ouverte depuis hier et répète que n'appliquant pas la décision du Conseil de l'Etat est un acte illégal.